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Qu’est-ce la (ARMH)

Qu’est-ce que l’Association pour la Récupération de la Mémoire Historique (ARMH) 2000-2012

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1. BREF RAPPEL HISTORIQUE

L’Association pour la Récupération de la Mémoire Historique (ARMH) est née suite à l’exhumation d’une fosse commune dans laquelle se trouvaient les restes de 13 civils républicains assassinés par un groupe de tueurs phalangistes le 16 octobre 1936. L’exhumation a eu lieu dans le village de Priaranza del Bierzo, au mois d’octobre 2000. De nombreuses personnes se sont rendues au lieu de l’excavation pour demander de l’aide pour la recherche de disparus. Et avec un groupe de quelques personnes, nous avons décidé de créer l’association pour leur apporter cette aide.

Depuis, avec la collaboration de nombreuses personnes, nous avons pu aider des dizaines de familles à récupérer les restes de leurs êtres chéris, et des centaines d’autres à connaître le destin qu’ont connu leurs proches. C’est ce que la démocratie n’avait pas fait pour eux jusqu’alors, une démocratie qui, après la mort de Franco, a construit une transition fondée sur l’oubli, consolidé par la Loi d’Amnistie approuvée en octobre 1977 avec les votes de la gauche majoritaire à la Chambre des Députés. Cette loi stipule dans son Article 2.f que sont inclus dans l’amnistie « les délits commis par les fonctionnaires et agents de l’ordre public contre l’exercice des droits des personnes ». De cette manière, tout délit ou violation des droits de l’homme commis avant le 15 décembre 1976 était déclaré impuni.

Pour toutes ces raisons, nous œuvrons depuis 2000 pour rendre la dignité à notre passé, réclamer la justice pour ceux qui l’ont méritée et ne l’ont pas eue, et renforcer notre démocratie.

Les disparus espagnols à l’ONU

Depuis le début nous avons compris que notre travail était lié à la défense des droits de l’homme et nous avons consulté les avocats qui s’occupaient à l’Audiencia Nacional (la plus haute instance judiciaire espagnole) des cas de disparitions au Chili, en Argentine et au Guatemala. Au printemps 2002 nous avons entamé les procédures auprès du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, afin qu’il exige au gouvernement espagnol l’application de la législation internationale concernant la disparition forcée. Notre démarche a permis qu’en 2003 l’Espagne apparaisse pour la première fois dans le rapport du Groupe de Travail sur la Disparition Forcée de l’ONU.

Depuis, nous avons réalisé des dizaines d’exhumations de fosses communes. Mais nous avons également réussi à inscrire les questions relatives à la mémoire historique à l’agenda politique ; notamment pour que le 20 novembre 2002 la Commission Constitutionnelle de la Chambre des Députés condamne à l’unanimité le coup d’état franquiste.

2 CAS DE DISPARITIONS FORCÉES EN ESPAGNE

Suite à la répercussion médiatique qu’a eue l’exhumation de Priaranza del Bierzo (León), les responsables du travail ont reçu des centaines de lettres, d’appels et de mails. Dans ces circonstances, et vu le nombre de cas d’assassinats extrajudiciaires et de disparitions qui arrivaient de tout le pays et suivant toujours la même logique : enlèvement – assassinat – disparition. La décision est prise pour la première fois en Espagne de créer une Association civile qui centralise tous ces cas et qui tente d’apporter quelques réponses à certaines questions auxquelles l’Etat n’a jamais répondu. Depuis que l’ARMH s’est enregistrée auprès du Ministère de l’Intérieur en décembre 2000, nous travaillons à la constitution de la plus importante base de données répertoriant les histoires des disparus de toute l’Espagne. Les chiffres :

1. Demandes formelles, modèle de la fiche du Groupe de Travail sur les Disparitions forcées de l’ONU : 1.300 CAS. Tous parfaitement documentés, c’est-à-dire avec les documents légaux de naissance, de mariage, de service militaire, etc… Il s’agit de demandes de recherche devant le Haut-Commissariat des Nations Unies. Les dates de disparition recouvrent la période allant du coup d’état du 18 juillet 1936 jusqu’à l’année moins éloignée de 1959, au cours de laquelle un homme est fusillé dans le Cimetière de la Almudena (Madrid) et supposément enterré dans une fosse commune de ce même cimetière, ce qui n’a toujours pas été confirmé.

1 Base de données des cas de disparition forcée de l’ARMH et fiches modèle ONU.

2. Lettres manuscrites : Près de 200 cas. Il s’agit de lettes écrites par des parents des disparus dans lesquelles ils racontent leur histoire personnelle et demandent à être écoutés par quelqu’un. Dans notre Association, ils ont trouvé des personnes qui ont su comprendre leur problème et qui, 70 ans après, ont entrepris de retrouver leur parent disparu.

2 Lettres reçues concernant des disparitions et informations de différents types.

3. Mails : Depuis 2000, nous avons reçu plus de 15.000 mails de parents réclamant un disparu, et également des informations provenant de centaines de villages espagnols nous faisant part de l’existence d’une fosse commune. Le travail de l’ARMH est de relier ces informations et d’arriver à donner un nom aux personnes enterrées dans les centaines de fosses communes de notre pays. Grâce à ces informations, nous avons répertorié plus de 400 fosses communes réparties à travers tout l’état espagnol. Nombre de ces fosses communes attendent d’être exhumées et d’autres qui, pour diverses raisons, ont été détruites.

4. Centre d’attention aux victimes : Depuis mars 2009, notre organisation possède une agence d’accueil aux victimes à Madrid. Cette initiative, pionnière en Espagne, a permis que des centaines de personnes disposent d’un lieu physique où ils puissent faire connaître leur cas et commencer, aidés par un groupe de travail, les démarches nécessaires à la recherche et à la récupération de leurs parents disparus, ou à la recherche de documents pour une réparation morale d’ex-prisonniers politiques.

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3 ORGANISATION DE L’EQUIPE DE TRAVAIL A L’ARMH

La forme organisationnelle de l’ARMH est basée sur la gestion du travail volontaire de plus de 5.000 personnes qui nous ont contactés depuis 2000. Il s’agit de familles de victimes, de professionnels de diverses disciplines (archéologie, anthropologie, historiens, documentaristes,…), d’étudiants. En résumé, des personnes conscientes du désengagement manifeste de la part des différents gouvernements espagnols concernant ses engagements en matière de Droits de l’Homme. L’oubli institutionnel par les différents gouvernements depuis la transition espagnole a réveillé la conscience de milliers de volontaires venus de tous pays. Un des évènements les plus marquants pour notre Association est le Chantier International de Travail réalisé pendant l’été 2002 pour l’ouverture de 4 fosses communes dans la région léonaise du Bierzo, et qui a réuni plus de 20 volontaires de plusieurs pays du monde.

 

La gestion de ce volume de capital humain a permis à l’ARMH d’exhumer depuis 2000 plus de 150 fosses à travers tout le pays, dans lesquelles étaient enterrées plus de 1.400 victimes de la dictature franquiste, qui ont pu être identifiées et restituées à leurs familles lors d’un hommage institutionnel que ces personnes méritaient et qui leur avait été nié depuis tant d’années.

 

4 FINANCEMENT DES ACTIVITÉS DE L’ARMH

 

L’ARMH est une Organisation non Gouvernementale à but non lucratif. En tant qu’association légalement constituée, chaque membre règle sa cotisation annuelle. Nous recevons aussi de petits dons volontaires de la part de personnes anonymes qui considèrent que notre Association réalise un travail louable et nous apportent leur soutien économique. Un des principes immuables de l’ARMH est que les familles des victimes n’aient à prendre en charge aucun des frais engagés par les travaux archéologiques. Même s’il est vrai qu’à de nombreuses occasions ils fournissent un logement et de la nourriture aux volontaires qui réalisent alors l’exhumation. Bien sûr, ce sont les familles elles-mêmes qui décident de ces conditions, et cela représente pour les volontaires une immense fierté de pouvoir partager ces jours difficiles, et que la relation dépasse le cadre professionnel et devienne humaine.

 

Entre 2007 et 2011, l’ARMH recevait chaque année une subvention qui oscillait entre 45.000 € et 60.000 € du Ministère de la Présidence pour des Activités en lien avec les Victimes de la Guerre Civile. Avec cette subvention, une partie des frais était financée pour un projet annuel de 10 exhumations à travers tout le pays. Ces aides ont été supprimées cette année. En réalité, ces subventions recouvraient 20% des frais engagés par les exhumations, les autres 80% étaient supportés par le travail volontaire de centaines de personnes.

 


5 ACTIVITÉS DE L’ARMH

Selon l’article 4 de ses statuts, les objectifs de l’ARMH sont les suivants:

 

  1. Collaborer à la création d’une grande Base de Données sur la Guerre Civile, qui préserve la mémoire historique.

  2. Développer l’étude et la diffusion de connaissances sur les victimes de la Guerre Civile.

  3. Promouvoir, stimuler et soutenir toutes les actions culturelles, dans son sens le plus large, qui aient un lien avec la mission et l’activité concernant la conservation, la divulgation et la recherche des archives générales de la Guerre Civile.

  4. La recherche, l’exhumation et l’identification des victimes de la guerre civile et de la répression franquiste.

  5. Promouvoir et coordonner les recherches dans ces domaines, et développer la collaboration avec toutes les entités nationales et étrangères qui s’occupent du thème même de l’Association.

  6. Servir de plateforme de rencontre et d’information entre les chercheurs, les organismes et entités nationales et étrangères en lien avec ce domaine d’étude.

  7. Réunir toutes les archives aussi bien sur leur support original que sur tout autre support qui les reproduise, dans une seule base de données dédiée à la recherche publique. À partir de la préservation et la garde des documents dans la Base de données mentionnée, les mécanismes régulés par les normes et les conventions pourront être établis pour qu’ils soient divulgués sur les supports établis manipulés dans les Centres de Documentation.

  8. L’Association pourra établir des accords de collaboration avec d’autres Associations nationales ou étrangères aux caractéristiques et aux objectifs similaires selon la forme qui aura été déterminée.

  9. La recherche des disparus et disparues victimes de la répression franquiste.

  10. La lutte pour la justice pour les victimes de la dictature franquiste, par tous les moyens permis par la Loi.

  11. Le travail de reconnaissance publique pour toutes les personnes qui ont construit notre première démocratie pendant la Seconde République, tout comme pour tous les hommes et femmes qui ont lutté contre la dictature et pour le rétablissement de la démocratie.

 

5.1 CLASSIFICATION DES CAS, RECHERCHE ET ARCHIVAGE DE DOCUMENTS

Depuis l’année 2000, toute information reçue par notre organisation a été pertinemment classifiée, numérisée et rassemblée dans plusieurs bases de données. Tels que les Cas de disparitions, les Actes de décès, les personnes ayant subi des représailles dans la province X, etc. Une fois reçue la réclamation familiale d’un disparu, la recherche commence par les différentes archives comme peuvent l’être les militaires, historiques, municipales, de l’Administration Publique, etc… Ces archives, consultées par des historiens, chercheurs et des familles, rendent compte de la terrible répression qui s’est abattue sur l’Espagne durant sept décennies.

Exemples de documentation trouvée:

 

3 Actes de décès, instruction militaire et notification de condamnations à mort.


4 Base de données de Cas reçus de disparitions forcées.

5 Base de données de personnes et leur numéro d’instruction militaire dans la Province de León.

5.2 EXHUMATION eT identification deS victimes de la guerre civilE ET de la répression franquiste

Le passage des années et la mort des témoins directs ayant vécu la répression fasciste rendent plus difficile le travail de recherche d’une fosse commune. Grâce aux habitants des villages, à l’analyse des archives et, dans certains cas, à l’information qu’ont obtenue les familles, la localisation d’un possible lieu d’inhumation ouvre une porte à l’espoir de récupérer des corps ensevelis depuis plus de 70 ans là où l’ont décidé ceux-là mêmes qui les ont assassinés.

Le désintérêt de la justice en Espagne et des gouvernements démocratiques qui ont dirigé ce pays n’a fait que priver les familles de la récupération de leurs disparus et contribuer, à son tour, à ce que la peur que le franquisme a incrustée dans leurs vies ne les ait pas quittées. Mais cette négligence a également influé sur l’ensemble du tissu social concerné par la localisation et l’exhumation des fosses communes. À tel point que, dans tous les villages où a travaillé l’ARMH, les habitants baissent la voix et regardent autour d’eux lorsqu’ils nous racontent l’histoire qu’ils connaissent; la peur n’a toujours pas quitté leurs yeux.

Tout cela rend plus difficile le travail de localisation des fosses. Leur recherche consiste en une prospection archéologique de toute la zone signalée par les témoignages en tant que possible lieu d’inhumation des corps; une fois apparus les premiers restes osseux, un périmètre d’intervention est ouvert et l’on procède à la découverte des squelettes, un travail minutieux qui doit être totalement documenté, aussi bien la position des squelettes que les objets qui apparaissent à leurs côtés. La principale difficulté réside dans la superposition des corps; quand ceux-ci étaient enterrés, en règle générale, un trou était creusé dans le sol et les victimes y étaient jetées sans aucune logique; la nécessité de les individualiser pour une identification postérieure correcte requiert une méthodologie archéologique stricte et extrêmement méticuleuse.

Il faut tenir compte du fait que les seules personnes qui voient et ont un contact avec le lieu du crime sont celles qui travaillent pendant l’ouverture d’une fosse. De là, l’importance de documenter chacune des étapes constituant l’exhumation des restes, afin que le rapport élaboré à la fin des travaux ait une validité juridique stricte. C’est pour cela qu’en outre, les fractures, les projectiles ou les orifices provoqués par ces derniers sur les os sont d’une importance essentielle pour déterminer et corroborer la cause de la mort de ces personnes. Pendant l’excavation, l’ARMH dénonce auprès du poste de la Guardia Civil le plus proche l’apparition de restes humains avec d’évidents signes de violence, dans l’unique but que la justice prenne en charge ces assassinats; en déclarant le non-lieu, les tribunaux espagnols perpétuent l’abandon des familles de victimes et laissent aux mains d’associations comme la nôtre le travail de récupération et d’identification des corps.

Notre Association peut compter sur des centaines de collaborateurs volontaires qui veulent investir leur temps libre dans l’aide désintéressée de ces familles; dans la majeure partie des cas, ces personnes ignorent totalement la méthodologie archéologique, ils sont donc toujours à l’écoute des explications et des recommandations de l’archéologue dirigeant l’exhumation, lequel contrôle de son côté l’avancée des travaux. Le travail humanitaire de ces volontaires permet d’apporter une réponse aux violations des droits de l’homme, chose que n’a pas faite la démocratie espagnole en plus de trente ans.

L’ouverture d’une fosse se constitue également d’un travail pédagogique intrinsèque. Nous voulons que chaque lieu dans lequel nous travaillons soit un espace public, un lieu de réunion pour les familles avec les habitants et les curieux. L’attention que leur porte à tous l’équipe archéologique leur permet de savoir de source directe en quoi consiste la récupération de la mémoire historique et quel est son but. Les psychologues qui ont travaillé avec nous au pied de la fosse coïncident sur l’importance de rendre publique l’ouverture d’une fosse; pour les familles, cela implique la récupération de leurs êtres chéris, et pour les habitants, le dénouement d’une histoire qu’ils ont entendue durant toute leur vie.

Les corps sont extraits de la fosse de manière individuelle, en disposant les os de chaque squelette dans une boîte comportant la nomenclature de la fosse et le numéro de l’individu pour son transport au laboratoire où il pourra alors être procédé à l’examen légiste qui nous aidera à identifier les victimes. Ce travail est également volontaire, et les anthropologues légistes se rendent au laboratoire de l’association dans le but d’aider, également de manière altruiste, au processus de récupération de la mémoire historique. Il faut souligner que ce n’est pas parce que le travail est volontaire qu’il n’est pas exhaustivement scientifique; nous avons la chance de pouvoir compter sur de prestigieux légistes espagnols et également étrangers voulant collaborer avec nous et contribuer, grâce à leurs connaissances, à donner un nom et un prénom aux victimes récupérées.

Dans les cas où cela s’avère nécessaire, l’Association sollicite des analyses ADN pour identifier les victimes. Ce travail consiste en l’extraction d’un fragment du fémur et deux molaires qui, avec la salive des membres de la famille, sont envoyés à un laboratoire génétique privé. C’est à ce moment que prend fin le travail

volontaire de l’Association, étant donné que ces laboratoires facturent leurs analyses. Ces frais, comme tous ceux générés par l’ouverture d’une fosse, sont couverts par notre association

, suivant notre principe selon lequel aucune famille ne doit prendre en charge les coûts de la recherche de leurs propres victimes. En effet, c’est à l’Etat que devrait revenir la charge

de la réparation des victimes, tout comme le fait de réparer la violation des droits de l’homme commis pendant la Guerre Civile Espagnole et la dictature franquiste.

Tout ce travail d’investigation historique, de recherche et d’exhumation de la fosse, et d’identification des corps est entrepris dans une seule finalité: la restitution des restes mortels à leurs familles.

YEAR

EXHUMATIONS

CONDUCTED

Nº of VICTIMS

2000

1

13

2001

1

4

2002

12

38

2003

30

238

2004

13

155

2005

10

72

2006

17

220

2007

13

314

2008

24

111

2009

13

80

2010

9

34

2011

6

34

2012

4

17

TOTAL

153

1330

5.3 RECONNAISSANCE PUBLIQUE DES VICTIMES, DIFFUSION ET DIVULGATION DE NOTRE TRAVAIL.

 

Dans les lignes constitutives de l’ARMH est établie la nécessité de rendre hommage à toutes les personnes qui ont été assassinées pendant le franquisme et qui ont été récupérées suite aux exhumations. L’oubli auquel ont été soumises les familles et les victimes pendant les 76 dernières années doit être réparé. C’est pour cette raison que les restitutions des restes mortuaires en présence des familles, des habitants et des volontaires sont des cérémonies nécessaires au cours desquelles est attendue la reconnaissance de la part des institutions civiles et politiques, bien que cela ne puisse pas toujours être le cas. Cette dette envers les familles et les victimes doit être réparée.

6 Cérémonies publiques de restitution des restes mortuaires aux familles.

La divulgation et la diffusion font également partie de nos objectifs principaux. Dans ce but, nous organisons et participons activement à des congrès, des journées et des cours dans de nombreuses universités espagnoles et étrangères.

Nous avons également voulu rendre hommage aux républicains et aux républicaines qui ont construit notre première démocratie pendant la Seconde République ; “rendre la dignité à ceux qui ne l’ont jamais perdue”. Dans ce sens, avec la Fondation Contamíname et la collaboration de la municipalité de Rovas Vaciamadrid, nous avons organisé le concert-hommage “La Récupération de la Mémoire”. Le 24 juin 2004, nous avons réuni 741 républicains et républicaines entourés de 25.000 personnes qui ont voulu leur rendre un hommage, chose qui n’avait pas été faite depuis la fin de la dictature franquiste.

Nous disposons aussi de deux expositions photographiques itinérantes que nous prêtons gratuitement et qui expliquent la nature de notre travail et une partie de notre histoire. L’une d’elles a été réalisée avec la Société Scientifique Aranzadi et le Gouvernement Basque, et l’autre par le photographe Eloy Alonso.

 

Nous collaborons également de manière active avec des travaux photographiques en relation avec les familles et les exhumations. Certains d’entre eux ont été exposés dans de nombreux endroits, comme par exemple “Disparus” de Gervasio Sánchez.

Depuis 2000, de nombreux documentaires ont également décrit le travail de l’association. Les différentes contributions de journalistes et de documentaristes ont favorisé la diffusion de notre travail dans de nombreux domaines de la culture et du cinéma. Du format documentaire plus classique de “Los Nietos (Les Petits-enfants)” de Marie-Paule Jennehomme à d’autres plus en relation avec une vision plus innovante et moderne comme “The Wave” de Sara Vanght et Katrien Vermiere. Ou simplement le recueil de témoignages de familles et de victimes de la répression à l’aide d’une simple caméra pour préserver cette si précieuse information.

L’importante participation de volontaires de nombreux pays venant de différentes disciplines académiques a également contribué à la diffusion du travail effectué. La réalisation de thèses et de travaux consécutive à la suite de ces participations contribue à ce que les connaissances acquises, les expériences et les difficultés vécues pendant leur collaboration avec l’association parviennent à de nombreuses parties du monde. Nous avons pu compter avec la présence d’étudiants et de volontaires originaires de pays comme le Japon, les Etats-Unis, l’Australie, la Belgique, la France, la Grande Bretagne et le Canada, constituant ainsi de nouvelles et humanitaires Brigades Internationales.

 

Notre Association collabore avec d’autres organisations de prestige national telles que le Centre Supérieur de Recherches Scientifiques (CSIC) et la Société Scientifique Aranzadi, dans le but de créer le fond vidéo-graphique le plus important d’Espagne en matière de mémoire historique et d’exhumations réalisées depuis 2000.

6 REVENDICATIONS DE L’ARMH

Un décalogue pour la mémoire historique

 

1. Veiller à l’accomplissement du cadre juridique national et international pour la recherche de disparus, aussi bien de la période de la guerre civile que de la post-guerre, faisant la promotion officielle des investigations, des exhumations et des identifications en accord avec les protocoles internationaux élaborés par des archéologues et des anthropologues légistes. C’est une tâche basique que nous nous devons d’accomplir dans le champ des droits de l’homme.

 

2. La création d’une équipe d’études sur la situation de la mémoire historique de la guerre civile et de la dictature dans l’enseignement obligatoire et dans les moyens de communication pendant les périodes franquiste et démocratique. Une partie de la réflexion sur la mémoire est de comprendre le comment et le pourquoi de l’oubli.

 

3. La reconnaissance du rôle des républicains espagnols qui ont posé les premières pierres de notre démocratie quand, en novembre 1933, les premières élections au suffrage universel masculin et féminin ont été célébrées dans notre pays.

 

4. L’approbation d’un décret urgent qui régule le retrait de tous les symboles franquistes (monuments, plaques et insignes officiels, noms de rues, etc.) dans les plus brefs délais. La vigueur de ces symboles dans le contexte démocratique n’a pas cessé d’être une preuve de la capacité disciplinaire des forces conservatrices héritières du franquisme et de la faiblesse des transformations démocratiques.

 

5. La création d’un musée d’Etat de la guerre civile et de l’opposition franquiste. Une initiative de plus haut niveau politique qui impulse l’élaboration du nouveau discours officiel qui donne pour achevée l’égalisation idéologique de la transition, laquelle a comparé la résistance d’opposition au franquisme avec les réactionnaires les plus récalcitrants qui soutenaient l’ancien régime.

 

6. L’ouverture totale des archives militaires, de même que leur numérisation et mise à disposition pour les personnes intéressées à travers internet. Un droit basique d’accès de la citoyenneté à la documentation officielle, soustrait pendant de nombreuses années de démocratie, et nécessaire pour les personnes qui désirent retrouver les membres de leur famille.

 

7. L’annulation de tous les procès sommaires franquistes qui ont conduit plus de 50.000 républicains à être fusillés, une fois la guerre terminée, et qui ont été instruits par des tribunaux qui ne disposaient d’aucune légitimité. Restaurer le nom de ces citoyens et citoyennes par une reconnaissance symbolique incontournable.

 

8. La signalisation de toutes les œuvres publiques ou privées construites par des prisonniers politiques, tout comme la prévision d’indemnisations aux survivants, auxquelles devraient contribuer toutes les entreprises privées qui se sont enrichies par le travail d’une main d’oeuvre forcée. L’installation dans la nef centrale du Valle de los Caídos d’une exposition au sujet de par qui, comment et pourquoi il fut construit et qui rappelle les 12.000 prisonniers politiques qui ont été forcés d’y travailler.

 

9. La création d’une commission d’historiens sous la forme d’une commission de la vérité qui génère une grande étude de la guerre civile et de la dictature et qui soit postérieurement admise comme une version officielle des faits par le Parlement.

 

10. La réalisation d’une grande cérémonie publique de reconnaissance pour les hommes et femmes qui ont lutté pour la défense de la liberté et de la démocratie et auquel participent les hautes institutions de l’Etat.

 

 

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¿Quiénes somos?

¿QUÉ ES LA ASOCIACIÓN PARA LA RECUPERACIÓN DE LA MEMORIA HISTÓRICA (ARMH)? 2000-2012

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1. BREVE HISTORIA

La Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica (ARMH) surgió a raíz de la exhumación de una fosa común en la que se encontraban los restos de 13 republicanos civiles asesinados por un grupo de pistoleros falangistas el 16 de octubre de 1936. Ocurrió en la localidad leonesa de Priaranza del Bierzo, en el mes de octubre del año 2000. Numerosas personas acudieron al lugar de la excavación para pedir ayuda en la búsqueda de desaparecidos. Y un grupo de personas decidimos crear la asociación para prestarles esa ayuda.

Desde entonces, con la colaboración de numerosas personas, hemos podido ayudar a decenas de familias a recuperar los restos de sus seres queridos y a cientos de ellas a conocer el destino que corrieron sus familiares. Se trata de algo que hasta ahora no había hecho por ellos una democracia que tras la muerte de Franco construyó una transición fundamentada en el olvido, consolidado en la Ley de Amnistía aprobada, en octubre de 1977, con los votos de la izquierda mayoritaria en el Congreso de los Diputados. Esa ley dice en su Artículo 2.f que quedan incluidos en la amnistía “los delitos cometidos por funcionarios y agentes del orden público contra el ejercicio de los derechos de las personas”. De ese modo quedaba declarado impune cualquier delito o violación de los derechos humanos cometida antes del 15 de diciembre de 1976.

Para todo ello desde el año 2000 trabajamos para dignificar nuestro pasado, pedir justicia a los que la merecieron y no la tuvieron, y profundizar nuestra democracia.

Los desaparecidos españoles en la ONU

Desde el inicio entendimos que nuestra labor se encaminaba a la defensa de los derechos humanos y nos asesoramos con algunos de los abogados que llevaban en la Audiencia Nacional los casos de desapariciones en Chile, Argentina o Guatemala. En la primavera de 2002 iniciamos los trámites ante el Alto Comisionado de Naciones Unidas para los Derechos Humanos, con el fin de que exigiera al gobierno español la aplicación de la legislación internacional con respecto a la desaparición forzada. Nuestra gestión hizo que en el año 2003 España apareciera por primera vez en el informe del Grupo de Trabajo sobre Desaparición Forzada de la ONU.

A partir de entonces hemos llevado a cabo decenas de exhumaciones de fosas comunes. Pero hemos conseguido también llevar las cuestiones sobre la memoria histórica a la agenda política; entre otras cosas para que el 20 de noviembre de 2002 la Comisión Constitucional del Congreso de los Diputados condenara unánimemente el golpe de estado franquista.

2. CASOS DE DESAPARICIONES FORZOSAS EN ESPAÑA

A raíz de fuerte repercusión mediática que tuvo la exhumación en Priaranza del Bierzo (León), cientos de cartas, llamadas y e-mails llegaron a los responsables de los trabajos. En ese punto y dado el volumen de casos de asesinatos extrajudiciales y desapariciones llegados desde todo el país y siempre con el mismo patrón: secuestro-asesinato-desaparición. Se decide crear por primera vez en España una Asociación civil que canalice todos esos casos y que intente dar respuesta a unas preguntas que el estado español nunca ha dado. Desde el registro de la ARMH en el Ministerio de Interior en diciembre de 2000 estamos trabajando sobre el mayor archivo de historias de desaparecidos de toda España. Las cifras:

1. Peticiones formales, modelo de ficha del Grupo de Trabajo sobre Desapariciones forzosas de la ONU: 1.300 CASOS. Todos ellos perfectamente documentados, es decir, con documentos legales de nacimiento, de matrimonio, de servicio militar, etc… Se trata de peticiones de búsqueda ante el Alto Comisionado de las Naciones Unidas. Las fechas de desaparición abarcan desde el golpe de estado del 18 de julio de 1936 a fechas no tan lejanas como 1959, fecha en que un hombre es fusilado en el Cementerio de la Almudena (Madrid) y enterrado supuestamente en una fosa común de dicho cementerio, todavía sin confirmar.


1- Archivo de casos de desaparición forzosa de la ARMH y fichas modelo ONU.

2. Cartas manuscritas: Cerca de 200 casos. Se trata de cartas manuscritas por familiares de los desaparecidos, donde relatan su historia personal y piden ser escuchados por alguien, en nuestra Asociación han encontrado personas que han sabido entender su problema y que después de más de 70 años han intentado la búsqueda de un familiar desaparecido.


2- Cartas recibidas sobre desapariciones y de informantes de diversos temas.

3. E-mails: Desde el año 2000 hemos recibido mas de 15.000 E-mails de familiares reclamando un desaparecido así como también informantes de cientos de pueblos españoles donde nos cuentan el caso de la fosa común de su pueblo. El trabajo de la ARMH es hilvanar esa información y llegar dar nombre a las personas enterradas en las cientos de fosas comunes en nuestro país. Gracias a esos informantes tenemos una relación de mas de 400 fosas comunes repartidas por todo el estado español, muchas de ellas esperando ser exhumadas y otras que por diversos motivos están siendo destruidas.

4. Página web y redes sociales: Desde el inicio hemos estado presente en las nuevas tecnologías que permite un acceso más rápido de los usuarios interesados en el trabajo de nuestra asociación.

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3. ORGANIZACIÓN DEL EQUIPO DE TRABAJO EN LA ARMH

La forma organizativa de la ARMH se basa en gestionar el trabajo voluntario de más de 5.000 personas que han contactado con nosotros desde el año 2000. Se trata de familiares, profesionales de diversos campos (arqueología, antropología, historiadores, documentalistas,…), estudiantes. En resumen, personas que ven una clara dejación de las funciones de los distintos gobiernos que ha tenido España en materia de Derechos Humanos. El olvido institucional que ha tenido los diferentes gobiernos desde la transición española ha movido la conciencia de miles de voluntarios de todos los países. Uno de los hitos mas importantes en nuestra Asociación es el Campo Internacional de Trabajo realizado en verano de 2002 para la apertura de 4 fosas comunes en la comarca leonesa de El Bierzo. Reuniendo a más de 20 voluntarios de varios países del mundo.

Gestionando este volumen de capital humano la ARMH ha exhumado desde el año 2000 mas de 150 fosas por todo el país rescatando mas de 1.400 víctimas de la dictadura franquista, dándoles identidad, devolviéndoselas a sus familiares y promoviendo el homenaje institucional que estas personas se merecían y que durante tantos años les fue negado.

4. FINANCIACIÓN DE LAS ACTIVIDADES DE LA ARMH

La ARMH es una Organización no Gubernamental y sin ánimo de lucro. Como asociación legalmente constituida, cada socio abona anualmente su cuota, también recibimos pequeñas aportaciones voluntarias de personas anónimas que ven en nuestra Asociación un trabajo encomiable y dan su apoyo económicamente. Una de las bases inamovible de la ARMH es que a los familiares de las víctimas no tengan que soportar con ningún gasto económico de los trabajos arqueológicos. Si bien es cierto, que estos familiares en muchas ocasiones dan alojamiento y manutención a los voluntarios que en ese momento realizan la exhumación. Por supuesto, son las propias familias las que imponen esta condición, para los voluntarios es un inmenso orgullo convivir esos días difíciles y que la relación vaya más allá de lo profesional y llegue a lo humano.

Desde el año 2007 hasta el año 2011, la ARMH, recibía cada año una subvención que oscilaba entre 45.000 € y 60.000€ del Mº de Presidencia para Actividades relacionadas con la Víctimas de la Guerra Civil. Con esta subvención se sufragaba parte de los gastos de un proyecto anual de 10 exhumaciones por todo el país. Esas ayudas han sido suprimidas este año. Realmente estas subvenciones sufragaban un 20% de los gastos originados por las exhumaciones, el otro 80% era realizado por trabajo voluntario de cientos de personas.


5. ACTIVIDADES DE LA ARMH

Los fines de ARMH según el artículo 4 de sus estatutos son los siguientes:

  • Colaborar en la creación de un gran Archivo de la Guerra Civil, que preserve la memoria histórica.
  • Impulsar el estudio y la difusión de los conocimientos sobre las víctimas de la Guerra Civil.
  • Promover, estimular y apoyar cuantas acciones culturales, en los términos más amplios, tengan relación con la misión y actividad que concierne a la conservación, divulgación e investigación de los archivos generales de la Guerra Civil.
  • La investigación, exhumación e identificación de las víctimas de la guerra civil y de la represión franquista.
  • Promover y coordinar investigaciones en estos campos, así como impulsar la colaboración con todas las entidades nacionales y extranjeras que se ocupan del tema propio de la Asociación.
  • Servir de plataforma de encuentro e información entre investigadores, organismos y entidades nacionales y extranjeras relacionadas con este ámbito de estudio.
  • Reunir todos los archivos tanto en su soporte original o sobre cualquier soporte reproductor de los mismos, en un sólo archivo dedicado a la investigación pública. A partir de la preservación y custodia de los documentos en el mencionado Archivo, se podrán establecer los mecanismos regulados por las normas y convenios para que puedan ser divulgados en los soportes establecidos que se manipulan en los Centros de Documentación.
  • La Asociación, podrá llegar a acuerdos de colaboración con otras Asociaciones nacionales o extranjeras de similares características y objetivos en la forma en la que se determine.
  • La búsqueda de los desaparecidos y desaparecidas causados por la represión franquista.
  • La lucha por la justicia para las víctimas de la dictadura franquista, mediante cualquiera de los medios permitidos por la ley.
  • La labor de reconocimiento público para todas las personas que construyeron nuestra primera democracia durante la Segunda República, así como para todos los hombres y mujeres que lucharon contra la dictadura por el restablecimiento de la democracia.

5.1 CLASIFICACIÓN DE CASOS, BÚSQUEDA Y ARCHIVO DE DOCUMENTACIÓN

Desde el año 2000 toda información llegada a nuestra organización ha sido pertinentemente, clasificada, digitalizado y recogida en varias bases de datos. Como son las de Casos de desapariciones, Actas de defunción, Represaliados en la provincia X, etc. Una vez recibida la reclamación familiar de un desaparecido comienza la búsqueda por diferentes archivos como son los militares, municipales, de la administración Pública, históricos, etc… Estos archivos, consultados por historiadores, investigadores y familiares, dan cuenta de la terrible represión que azotó a España durante siete décadas.

Ejemplos de documentación encontrada:


3- Actas de defunción, causa militar y notificación de sentencias de muerte.

 

4- Base de datos de Casos recibidos de desapariciones forzosas en España.

5- Base de datos de personas condenadas y su Nº de causa militar en la Provincia de León.

5.2 exhumación e identificación de las víctimas de la guerra civil y de la represión franquista

El paso de los años y la muerte de los testimonios directos que vivieron la represión fascista hacen mucho más difícil el trabajo de búsqueda de una fosa común. Gracias a los vecinos de los pueblos, investigaciones en archivos y, en algunos casos, la información que han conseguido los familiares, la localización de un posible lugar de inhumación abre una puerta a la esperanza de recuperar unos cuerpos que llevan más de 70 años sepultados en el lugar en el que decidieron los propios asesinos.

El desentendimiento de la justicia en España y de los gobiernos democráticos que han gobernado este país no ha hecho más que privar a las familias de la recuperación de sus desaparecidos y contribuir, a su vez, a que el miedo que el franquismo incrustó en sus vidas no se haya desvanecido. Pero esa despreocupación también influye en todo el entramado social que engloba la localización y exhumación de las fosas comunes. Tanto es así que, en todos aquellos pueblos en los que la ARMH ha trabajado, los vecinos bajan la voz y suelen mirar a su alrededor cuando nos explican la historia que ellos conocen; el miedo aún no se ha borrado de sus ojos.

Todo ello dificulta el trabajo de localización de las fosas. La búsqueda de éstas consiste en prospectar arqueológicamente toda aquella área señalada por los testimonios como posible lugar de inhumación de los cuerpos; una vez aparecen los primeros restos óseos, se abre un perímetro de actuación y se procede a descubrir los esqueletos, una labor minuciosa que debe quedar totalmente documentada, tanto la posición de los esqueletos como los objetos que aparecen junto a ellos. La principal dificultad radica en la superposición de los cuerpos; cuando éstos eran enterrados, por norma general, se excavaba un depósito en el suelo y se arrojaban las víctimas sin ningún tipo de orden; la necesidad de individualizarlas para una correcta identificación posterior requiere una metodología arqueológica estricta y extremadamente meticulosa.

Debe tenerse en cuenta que los únicos que ven y tienen contacto con el lugar del crimen son las personas que trabajan en la apertura de una fosa. Ahí es donde radica la importancia de documentar todos y cada uno de los pasos que se da durante la exhumación de los restos, con el fin de que el informe que se elabore al finalizar los trabajos tenga una validez judicial estricta. Por ello, además, las fracturas, los proyectiles o los orificios que estos últimos provocan en los huesos son importantísimos para determinar y corroborar la causa de la muerte de estas personas. Durante la excavación, la ARMH denuncia en el cuartel de la Guardia Civil más cercano la aparición de unos restos humanos con evidentes signos de violencia, con el único propósito de poner en manos de la justicia estos asesinatos; el sobreseimiento por parte de los juzgados españoles sigue desamparando a los familiares de las víctimas y dejando en manos de asociaciones como la nuestra la recuperación e identificación de los cuerpos.

Nuestra Asociación cuenta con cientos de colaboradores voluntarios que quieren invertir su tiempo libre en ayudar desinteresadamente a estas familias; en la mayoría de los casos, estas personas desconocen totalmente la metodología arqueológica, por lo que están siempre pendientes de las explicaciones y recomendaciones del arqueólogo que dirige la exhumación, que a su vez controla sus avances. La labor humanitaria de estos voluntarios es la que está solucionando una violación de los derechos humanos que la democracia española no ha solucionado en más de treinta años.

La apertura de una fosa tiene, a su vez, una labor pedagógica intrínseca. Cada lugar en el que trabajamos queremos que sea un espacio público, un lugar de reunión de los propios familiares con los vecinos y curiosos. La atención a todos ellos por parte del equipo arqueológico les permite conocer de primera mano en qué consiste la recuperación de la memoria histórica y cual es su finalidad. Los psicólogos que han trabajado con nosotros a pie de fosa coinciden en la importancia de hacer pública la apertura de la fosa; para los familiares conlleva la recuperación de sus seres queridos, y para los pueblos, el desenlace de una historia que han escuchado durante toda su vida.

Los cuerpos de la fosa se extraen de manera individualizada, introduciendo los huesos de cada esqueleto en una caja con la nomenclatura de la fosa y el número de individuo para su traslado al laboratorio y proceder así al estudio forense que nos ayude a identificar a las víctimas. Ese trabajo también es totalmente voluntario, y los antropólogos forenses se trasladan al laboratorio de la asociación con el fin de ayudar, también altruistamente, al proceso de recuperación de la memoria histórica. Cabe destacar que, no por ser un trabajo voluntario no es un trabajo exhaustivamente científico; tenemos la suerte de contar con prestigiosos forenses españoles y también extranjeros que quieren colaborar con nosotros y ayudar con sus conocimientos a poner nombre y apellidos a las víctimas recuperadas.

En los casos en que es necesario, la Asociación solicita pruebas de ADN para identificar a las víctimas. Este trabajo consiste en la extracción de un fragmento de fémur y dos molares que, junto a la saliva de los familiares, se envían a un laboratorio de genética privado, punto en el que se acaba el trabajo voluntario de la Asociación, ya que estos laboratorios facturan sus estudios. Estos gastos, como todos los que se generan en la apertura de una fosa, son cubiertos por nuestra asociación bajo la premisa de que ningún familiar debe costear la búsqueda de sus propias víctimas, ya que debería ser propio Estado el que se hiciera cargo de la reparación de los afectados y reparar la violación de los derechos humanos cometidos durante la Guerra Civil Española y la dictadura franquista.

Toda esta labor de investigación histórica, búsqueda y exhumación de la fosa, y la identificación de los cuerpos se emprende con una única finalidad: la entrega de los restos mortales a las familias.

 

AÑO

EXHUMACIONES

Nº VÍCTIMAS

2000

1

13

2001

1

4

2002

12

38

2003

30

238

2004

13

155

2005

10

72

2006

17

220

2007

13

314

2008

24

111

2009

13

80

2010

9

34

2011

6

34

2012

4

17

TOTAL

153

1330

5.3 RECONOCIMIENTO PÚBLICO DE LAS VÍCTIMAS, DIFUSIÓN Y DIVULGACIÓN DE NUESTRO TRABAJO.

En las líneas fundacionales de la ARMH se establece la necesidad de homenajear a todas aquellas personas que fueron asesinadas durante el franquismo y que han sido recuperadas en las exhumaciones. El olvido al que se ha sometido a los familiares y a las víctimas durante los últimos 76 años debe ser reparado. Es por ese motivo que las entregas de restos con presencia de familiares, vecinos y voluntarios son actos necesarios en los que se procura que el reconocimiento por parte de las instituciones civiles y políticas este presente aunque no siempre haya disposición para ello. Es una deuda con los familiares y las víctimas que debe ser reparada.

6- Actos públicos de entrega de restos a los familiares.

La divulgación y la difusión están también entre nuestros principales objetivos. Para ello organizamos y participamos activamente en congresos, jornadas y cursos en numerosas universidades españolas y extranjeras.

También hemos querido reconocer a los republicanos y a las republicanas que construyeron nuestra primera democracia durante la Segunda República; “dar dignidad a los que nunca la perdieron”. En ese sentido organizamos junto a la Fundación Contamíname y con la colaboración del Ayuntamiento de Rivas Vaciamadrid el concierto homenaje “Recuperando Memoria”. El 24 de junio de 2004 reunimos a 741 republicanos y republicanas rodeados por 25.000 personas que quisieron rendirles un homenaje que, tras el final de la dictadura franquista, todavía estaba pendiente.

Contamos también con dos exposiciones fotográficas itinerantes que ofrecemos de manera gratuita y que explican la naturaleza de nuestro trabajo y un poco nuestra historia. Una de ellas realizada con la Sociedad de Ciencias Aranzadi y el Gobierno Vasco y otra realizada por el fotógrafo Eloy Alonso.


También colaboramos activamente con trabajos fotográficos relacionados con los familiares y las exhumaciones han recorrido numerosos espacios como por ejemplo el trabajo de Gervasio Sánchez con “Desaparecidos”.


Muchos documentales han retratado también desde el año 2000 el trabajo de la asociación. Periodistas y documentalistas con diferentes contribuciones y estilos han ayudado a que se conozca en numerosos ámbitos de la cultura y el cine nuestra labor. Desde el formato documental más clásico de “Los Nietos” de Marie-Paule Jennehomme hasta algunos más relacionados con una visión más innovadora y moderna como “The Wave” de Sara Vanght y Katrien Vermiere. O simplemente la recopilación de testimonios de familiares y represaliados con una cámara sencilla para que no se pierda tan valiosa información.

La importante participación de voluntarios de numerosos países procedentes de diferentes disciplinas académicas ha contribuido también a la difusión del trabajo realizado. La realización de tesis y trabajos después de estas estancias contribuye a que el conocimiento, las experiencias y las dificultades vividas durante su colaboración con la asociación lleguen a numerosas partes del mundo. Hemos contado con la presencia de estudiantes y voluntarios de países como Japón, Estados Unidos, Australia, Bélgica, Francia, Gran Bretaña y Canadá. Formando así unas nuevas y humanitarias Brigadas Internacionales.

Nuestra Asociación colabora con otras organizaciones de prestigio nacional como son el Centro de Superior de Investigaciones Científicas (CSIC) y la Sociedad de Ciencias Aranzadi, con la finalidad de crear el fondo videográfico más grande de España en materia de memoria histórica y exhumaciones realizadas desde el año 2000.

6. REIVINDICACIONES DE LA ARMH

Un decálogo por la memoria histórica

  1. Velar por el cumplimiento del marco jurídico nacional e internacional para la búsqueda de desaparecidos, tanto del periodo de guerra civil como de la posguerra, promoviendo oficialmente las investigaciones, exhumaciones e identificaciones de acuerdo con los protocolos internacionales elaborados por arqueólogos, antropólogos y forenses. Es una tarea básica que nos debemos en el campo de los derechos humanos.
  2. La creación de un equipo de estudios sobre la situación de la memoria histórica de la guerra civil y de la dictadura en la enseñanza de la guerra civil y la dictadura en la enseñanza obligatoria y en los medios de comunicación durante los periodos franquista y democrático. Parte de la reflexión sobre la memoria es entender el cómo y el porqué del olvido.
  3. El reconocimiento del papel de los republicanos españoles que pusieron las primeras piedras de nuestra democracia cuando, en noviembre de 1933 se celebraron las primeras elecciones con sufragio universal masculino y femenino en nuestro país. Una fecha fundacional que debería ser conmemorada oficialmente en todo el Estado como lo viene siendo en las principales democracias del mundo.
  4. La aprobación de un decreto urgente que regule la retirada de todos los símbolos franquistas (monumentos, placas e insignias oficiales, nombres de calles, etc.) en la mayor brevedad. La vigencia de estos símbolos en el contexto democrático no ha dejado de ser una muestra de la capacidad disciplinada de las fuerzas conservadoras herederas del franquismo y de la debilidad de las transformaciones democráticas.
  5. La creación de un museo estatal de la guerra civil y de la oposición franquista. Una iniciativa más del más alto rango político que impulse la elaboración del nuevo discurso oficial que dé por acabada la igualación ideológica de la transición, que equiparó la resistencia opositora al franquismo con los más recalcitrantes reaccionarios que apoyaban al antiguo régimen.
  6. La total apertura de los archivos militares así como su digitalización y puesta a disposición de las personas interesadas a través de internet. Un derecho básico de acceso de la ciudadanía a documentación oficial, sustraído durante muchos años de democracia, y necesario para las personas que desean encontrar a sus familiares.
  7. La anulación de todos los sumarios franquistas que llevaron a ser fusilados a más de 50.000 republicanos, una vez terminada la guerra, y que fueron instruidos por tribunales que carecían de cualquier legitimidad. Restaurar el buen nombre de estos ciudadanos y ciudadanas es un reconocimiento simbólico ineludible
  8. La señalización de todas las obras públicas o privadas construidas por presos políticos, así como la previsión de indemnizaciones a los supervivientes, a las que deberían contribuir todas aquellas empresas privadas que se vieron enriquecidas por el trabajo de una mano de obra forzada. La instalación de una nave central del Valle de los Caídas de una exposición acerca de quién, cómo y porqué fue construido y que recuerde a los 12.000 presos políticos que se vieron obligados a trabajar en sus obras.
  9. La creación de una comisión de historiadores que con los esquemas de una comisión de la verdad generen una gran investigación de la guerra civil y de la dictadura que posteriormente sea admitida como una versión oficial de los hechos ratificada por el Parlamento.
  10. La realización de un gran acto público de reconocimiento para todos los hombres y mujeres que lucharon por la defensa de la libertada y de la democracia y en que participen las altas instituciones del Estado.

Memoria Histórica | |
Publicado por ARMH

Who are we?

WHAT IS THE ASSOCIATION FOR THE RECUPERATION OF HISTORICAL MEMORY (ARMH) 2000-2012?

Versión española Deutsch Version Version française

1 BRIEF HISTORY

The Association for the Recuperation of Historical Memory came into being with the location and exhumation of a mass grave which recovered the remains of 13 republicans civilians assassinated by a group of Falangists on 16 October 1936. This occurred in the locality of Priaranza del Bierzo, León in October of 2000. Through this momentous event various persons began to ask for help in the location of their missing and one group of people decided to create the association to provide this assistance.

Since then, through the collaboration of numerous individuals, we have been able to assist dozens of families to recuperate the remains of their loved ones and hundreds more to know the fate of their relatives. This is something that democracy has failed to provide the citizenry with. Since the death of Franco the transition was constructed around forgetting the past. With the votes of the left majority of the deputies of congress the Amnesty Law was passed in October 1977. Under Article 21 individuals were provided amnesty for acts committed by functionaries and agents of public order against the rights of others. This instrument continues to provide amnesty for human rights violations committed prior to 15 December 1976 and contained within the law.

Since 2000 we have worked towards dignifying the past and demanding justice for those who have not had a voice within our profound democracy.

The UN and Spanish enforced disappearance

Since our inception we have toiled to defend human rights and work in conjunction with legal advice which has led to cases in the Spanish Supreme Court, Chile, Argentina and Guatemala. In the spring of 2002 we commenced processing a case with the highest commission of the United Nations with respect to Human Rights, they called for the Spanish government to apply international law with respect to enforced disappearance. These actions led to Spain being included for the first time in the report of the UN Working Group Against Enforced Disappearance.

With this we have conducted many exhumations of mass graves. We have also managed to address the question of historical memory in the political agenda; including the condemnation of the civil war led by the Francoist state by the Constitutional Commission of the Congress of Deputies in 2002.

2 CASES OF ENFORCED DISAPPEARANCE IN SPAIN

The repercussion of the exhumation conducted in Pirianza del Bierzo (Leon) resulted in hundreds of letters, phone calls and emails, which arrived for those responsible for the exhumation. To this point it raised the volume of cases of extrajudicial assassinations, disappearances throughout the nation and always through the same pattern kidnapping, assassination and disappearance. They decided to create a civil association in Spain for the first time to channel all these cases with the intention of answering the questions which the Spanish state had never answered (failed to answer to date). ARMH was officially registered as an association with the interior ministry of the state in December of 2000 and we have been working to develop a national archive of all individuals who are classed as missing due to enforced disappearance conducted by the Spanish state. The figures include:

1 Formal petitions to the UN Working Group on Enforced Disappearance 1,300 cases. With all these cases well documented, that is to say legal documents of birth, marriage, military service, etc. are available…the treatment of these petitions by the highest commission on human rights in the United Nations. The dates of disappearance cover from the commencement of the Spanish Civil War

On 18 July 1936 to dates as late as 1956 for example, when a man was shot in the Cemetery of Almudena (Madrid) and supposedly buried in a mass grave in the aforementioned cemetery, which to date has not been confirmed.

1 Archive of cases of enforced disappearance held by ARMH and examples of details provided to the UN.

2 Letters handwritten by the relatives of the disappeared, which amount to approximately 200 cases. These letters relate the personal history asking to be heard were sent to our association from people who have known that there relatives were missing, however, more than 70 years later they have decided to attempt to locate their disappeared.

2 Letters received regarding the disappearances and information on diverse themes.

3 Emails since 2000 received by ARMH to the figure of more than 15,000 from relatives protesting against the disappearance and also informants from Spanish towns recounting cases of mass graves located in their towns. The work of ARMH is to piece together this information to provide a name to those buried in hundreds of mass graves in our country. Thanks to these informants we have related more than 400 mass graves spread throughout the Spanish state, many remain awaiting exhumation, with others for various motives and reasons have been destroyed.

4 Since our inception we have utilized new available technologies such as the internet and social networking sites to provide faster access to those interested in our association. We have created a web page and profiles in various social network media tools for this purpose.

www.memoriahistorica.org
www.youtube.com/user/ARMHmemoria
www.facebook.com/armh.memoriahistorica
www.twitter.com/ARMH_Memoria

3 THE ORGANIZATION OF ARMH AND GROUPS INVOLVED IN OUR WORK

ARMH is organized through the management of more than 5,000 volunteers who have been in contact with the association since its inception in 2000. This includes the relatives, professionals from various fields (archaeologists, anthropologists, historians, documentary filmmakers), students. In summary, these individuals see the relinquishing of the commonly accepted obligations of the Spanish state in its defense of human rights. The institutionalized forgetting that has continued throughout the various different governments since the Spanish transition has changed the conscience of thousands of volunteers. One of the most important milestones for the association has been the recognition of the opening of mass graves in the Leones district by the international community in the summer of 2002. This reunited more than 20 volunteers from different countries in the world.

The management of this volume of human capital, contributed to the exhumation of more than 150 mass graves throughout Spain and more than 1,400 Francoist victims since 2000. This has provided the victims with identity, returning their remains to their relatives and bringing about institutional homage to those deserving and who were denied this for so many years.

4 FINANCING OF THE ACTIVITIES OF ARMH

ARMH is a not for profit and non-governmental organization. The association is legally constituted, offering annual membership subscription which assists in its functions economically. One of the paramount beliefs of ARMH is that the relatives should not be expected to pay any costs associated with the location, exhumation and identification of the remains. For example, those are the families which require this condition, for the volunteers it’s an immense matter of pride working in these difficult days, which is something that is beyond mere professionalism and becomes a matter of their shared humanity.

From 2007 to 2011, ARMH has received grants ranging from 45,000 to 65,000 from the ministry of the president for activities relating to the victims of the Spanish Civil War. This grant sufficiently covers the costs for the project of conducting 10 exhumations in Spain. These grants have been abolished this year. In reality these grants only covered 20% of the cost of the exhumations and the other 80% was covered through the work of hundreds of volunteers.

Relationship of entities receieving subsidies related to the victims of the Civil War and the Franco regime granted by the Ministry of the President 2006-2010. Breakdown of performance areas.


5 ACTIVITIES OF ARMH

The purpose of ARMH according to article 4 of its statutes are as follows:

 

  • To collaborate in the development of a comprehensive (exhaustive) archive of the Spanish Civil War in an effort to preserve historical memory.

 

  • To encourage study and the dissemination of information regarding the victims of the Spanish Civil War.

 

  • To push, stimulate and support cultural activities, which are related to our mission and activities in the investigation of general archives of the Spanish Civil War.

 

  • Our work involves the investigation, exhumation and identification of those victims of the Spanish Civil War and Francoist repression.

 

  • Through the coordination and promotion of investigations in these areas, to impel the collaboration with all the national entities and foreign entities that occupy the field in which our association works.

 

  • To serve as a platform for the location of information for all investigators, associations, national and international entities related to our ambit of study.

 

  • To merge the various archives in support of the original or whichever aims support the production of a single archive dedicated to public investigation. With the preservation and custody of documents in the aforementioned archive, this would enable the establishment of regulating mechanisms for the norms and conventions, which assist in the divulging of established supports that manipulate the centers of documentation.

 

  • The association could in turn arrive to a concluding agreement to collaborate with other national and international associations with similar characteristics and objectives to ours.

 

  • We work for the search for the disappeared and devalued casualties of the Francoist repression.

 

  • The protest for justice for the victims of the Franco dictatorship, through available mediums found in law.

 

  • The development of public recognition for all persons who constructed the first democracy during the second republic, that is for all the men and women who protested against the dictatorship for the reestablishment of democracy.

 

5.1 CLASSIFICATION OF CASES, SEARCH AND ARCHIVE OF DOCUMENTS

Since the year 2000 all information provided to our association has been pertinently classified, digitalized and collected from various databases. As they are cases of the disappearances, notices of death, records of the repressed of the province X, etc. Once we receive notice from the relatives that they have a missing family member a search of the various archives such as military, municipal, public administration, historical, etc. Historians, investigators and relatives, who have realized the terrible repression of all the men and women during seven decades, consult these archives.

3 Notice of Death, Military Causes and notices of death sentence.

 

4 Database of cases received regarding cases of enforced disappearance in Spain

5 Database containing details of persons condemned and their corresponding number referring to the military cause in the Province of Leon.

5.2 Exhumation and identification of the victims of the Spanish Civil War and Francoist repression

With the passage of time and the dying out of the generation with first hand knowledge of the Francoist repression this has made the task of locating mass graves much more difficult. Thanks to the neighbors of the towns, investigative archives and in some cases the information obtained by the relatives, the door is opened to the possibility of locating of burial sites, which provides hope of recuperating some of the bodies more than 70 years after they were assassinated in that area.

In Spain the democratic government has long since neglected to provide justice, little has been done other than to deprive (prohibit) family members from recuperating their missing and this has contributed to an ingrained fear, which was founded through the Francoist dictatorship which has not been dispelled to date. However, this nonchalance also influences the wider social framework that encompasses the localization and exhumation of the mass graves. This is often the case when ARMH worked in towns, neighbors have lowered their voice and looked around them as they provide testimony of the history that they know, highlighting that this fear has not been erased from their eyes through the passage of time and democracy.

This all creates difficulty in the task of locating the grave. The search of these graves consists of archaeological prospection of the entire area indicated through the testimonies of the possible place of burial of the bodies. Once the first skeletal remains appear, it opens up a perimeter of the action of the discovery of the skeletons, which is a meticulous work that must be well documented, both in the position of the skeletons and the objects that appear along side or near the remains. The principle difficulty is created by the overlapping of the bodies at the time of burial that was commonplace during the civil war. The victims were thrown in the graves with no apparent order, which requires meticulous archaeological methodology to individualize the remains for identification.

 

It should be acknowledged that the only people who come into contact with the crime scene and those who conduct the opening of the mass grave. Therein lies the importance of documenting all steps and actions undertaken during the exhumation of the remains, in order for a judicially valid report to be produced. Therefore in addition, fractures, the projectiles, or the holes that are discovered in the remains contribute to confirming the cause of death. During the excavation ARMH attends the nearest Civil Guard barracks (police station) to denounce the discovery of human remains with obvious traces of violence, with the intention of placing the responsibility of providing justice for these murders with the criminal justice system. The failure on the part of the judicial system and their consistent dismissal abandons the relatives of the victims, leaving the responsibility of recovery and identification of bodies in the hands of associations like ours.

Our association relies on the hundreds of voluntary collaborators who selflessly donate their free time to help these families, in most cases, these persons are not familiar with the archaeological methodology, therefore they depend upon the explanations and recommendations of the archaeologist directing the exhumation, which in turn controls their progress. The humanitarian activities of these volunteers seek to resolve the violation of human rights, which Spanish democracy has failed to resolve in more than 30 years.

The opening of the grave is intrinsically a pedagogical task. In all cases we seek to work in a public forum, the enable the meeting of neighbors, relatives and onlookers. The archaeological team pays attention to all persons who attend the site; this allows them to know first hand what the recovery of historical memory is and what its purpose is. The psychologists who have worked at the foot of the grave acknowledge the importance of making publically exhuming the grave, for the relatives this involved recovering their loved ones, and for the townspeople providing a ending to the history that they have heard throughout their lives.

The bodies of the grave are extracted in an individualized way, by placing the remains in a box with the nomenclature of the grave and the number of the individual for transfer to the laboratory with the proceeding forensic analysis, which contributes to the identification of the victims. The forensic anthropologists voluntarily attend the Association’s laboratory for altruistic reasons to contribute to the recovery of historical memory.

In cases where it is necessary, the Association has requested DNA tests to be conducted to identify the victims. This work consists of the removal of a fragment of the femur and two molars that, together with the saliva of a relative are sent to a private laboratory for genetic analysis. The Association covers the expense of these tests as these laboratories charge for their work. The expenses incurred in the opening of a mass gave are covered by the Association on the premise that the families should not have to pay for the search of their own victims, as it is the responsibility of the state. Thus the state should cover the repair human rights violations committed during the Spanish Civil War and Francoist dictatorship.

The work of historical research, search and exhumation of the grave, and identification of the remains are undertaken with a single purpose, for the delivery of those mortal remains to the families.

 

YEAR

EXHUMATIONS

CONDUCTED

Nº of VICTIMS

2000

1

13

2001

1

4

2002

12

38

2003

30

238

2004

13

155

2005

10

72

2006

17

220

2007

13

314

2008

24

111

2009

13

80

2010

9

34

2011

6

34

2012

4

17

TOTAL

153

1330

5.3 PUBLIC RECOGNITION OF VICTIMS, DISTRIBUTION AND PUBLICATION OF OUR WORK

ARMH is founded on the established a need to pay tribute to those people killed during the Franco regime that have been recovered in the exhumations. The oblivion which the families and victims have been subjected to over the past 76 years must be repaired. It is for this reason that the return of the remains in the presence of the family members, neighbors and volunteers is an essential act providing recognition which is intended to be on the part civil and political institutions that is not always readily available to them. It is a debt to the relatives and victims that must be repaired.

6 PUBLIC ACTS DELIVERING THE VICTIMS TO THEIR RELATIVES

Disclosure and dissemination are among our main objectives. To this end we organize and participate in congresses, conferences and courses in various Spanish and foreign universities.

We also want to recognize the republican men and women who constructed our first democracy during the Second Republic; “to give dignity to those that never lost it”. In this regard we organize together with the Foundation to contaminate and collaborate with the municipality of Vaciamadrid concert as a tribute to “recovered memory”. On 24 June 2004 741 Republican men and women attended the concert with 25,000 people who wanted to pay tribute to them, that after the end of the Franco dictatorship had not occurred to date.

We also have two photographic exhibitions that are free of charge, explaining the nature of our work and brief history. One was made with the Aranzadi science society and the Basque government; the second was by Eloy Alonso a photographer.

We also actively collaborate with photographic works related to relatives and exhumations who have travelled to many places, for example the work of Gervasio Sanchez with the ‘disappeared”.

Many documentaries have portrayed the work of the Association since 2000. Journalists and documentary film makers have contributed in different ways provide a televisual medium to disseminate our work through cultural and cinematic works. From the classic documentary “Los Nietos” (The Grandchildren) by Marie-Paule Jennehomme to “The Wave” a modern and innovative film by Sara Vanght and Katrien Vermiere. Or simply through the collection of victims and family testimonies filmed on camera so that this valuable information will not be lost.

The participation of international volunteers from various academic disciplines has been invaluable to the dissemination of information pertaining to the work being carried out. The completion of thesis’s and other publications has contributed to knowledge of the experiences and difficulties observed during their collaboration enabling the Association to have a wider reach word wide. The presence of volunteer students from countries such as Japan, United States, Australia, Belgium, France, Great Britain and Canada have arrived contribute to the movement. Thus forming a new and international humanitarian brigade.

 

Our Association collaborates with other prestigious national organizations, including The Centre for Superior Scientific Investigations (CSIC) and Aranzadi The Science Society, for the purpose of developing greater video graphic work in Spain pertaining to historical memory and the exhumation conducted since the year 2000.

6 CLAIMS MADE BY ARMH

A Decalogue of historical memory

  1. Ensuring compliance with domestic and international legal frameworks pertaining to the search for disappeared persons, both from the period of the civil war and the post-war period, officially promoting investigations, exhumations and identifications in accordance with international protocols developed by archaeologists, anthropologists and forensic specialists. It is a basic task that is our duty in the field of human rights.

  2. The development of a group of studies of the situation around historical memory pertaining to the civil war and dictatorship through the media and education system from dictatorship to democracy.

  3. The recognition of the role of Spanish Republicans who developed initial notions of democracy, through the first democratic and elections which provided universal suffrage in Spain to both men and women in November of 1933. A founding date, which we believe, should be commemorated in Spain as it is in other leading democracies of the world.

  4. The adoption of an urgent decree governing the removal of all Francoist symbols (monuments, plaques and official logos, names of streets, etc.) as soon as possible.

  5. The creation of a state museum of the civil war and Franco’s opposition. One initiative of the highest political status impels the development of a new official discourse that provides an end to the ideological notions of equality during the transitions. Comparing those opposed to the Franco regime to be similarly recalcitrant reactionaries to the old regime.

  6. Complete open access to the military archives through its digitalization, which would make it readily available and accessible to interested individuals through the Internet. It is a basic right of citizens to access official documents necessary to locate their missing relatives, which was prevented through many years of democracy.

  7. The annulment of all summary judgments, which led to the shooting of more than 50,000 republicans after the conflict of war, had ended, which were instructed by courts (tribunals) that lacked any legitimacy. An inescapable symbolic form of recognition would be the restoration of the good name of these citizens.

  8. The public recognition of all public and private works built by political prisoners through its signage highlighting their contribution. We believe that all the private companies who benefited from the work of forced labor should contribute to a compensation scheme to be provided to the remaining survivors. The monument of The Valley of the Fallen, we need to acknowledge the work of 12,000 political prisoners and explain whom they were, how and why it was built.

  9. The creation of a Commission of Historians to generate a major investigation into the Spanish Civil War and dictatorship to be admitted in an official version of events ratified by the Spanish Parliament for the purpose of creating a Truth and Reconciliation Commission.

  10. There needs to be a public act of recognition for the men and women who fought in defense of democracy and liberty by the highest institutions of the State.

Memoria Histórica | |
Publicado por ARMH

Was ist der

Was ist der Verein zur Wiedererlangung der Historischen Erinnerung?

(ARMH: ASOCIACIÓN PARA LA RECUPERACIÓN DE LA MEMORIA HISTÓRICA)

2000-2012

English version Versión española Version française

1. KURZE GESCHICHTE

Der Verein zur Wiedererlangung der Historischen Erinnerung (ARMH) entstand im Zusammenhang mit der Exhumierung eines Massengrabes, in dem sich die sterblichen Reste von 13 Republikanern befanden. Diese Gruppe von Zivilisten hatten Pistolenschützen der Falange (ultranationalistische, faschistische und antikommunistische Parteiorganisation in Spanien, später eine tragende Säule des Franco-Regimes) am 16. Oktober 1936 ermordet. Ihre Exhumierung fand im Oktober 2000 in der Ortschaft Priaranza del Bierzo (Provinz León, Nordspanien) statt. Zahlreiche Menschen näherten sich der Grabungsstätte mit der Bitte um Hilfe bei der Suche nach Verschwundenen. Aus der Initiative einiger Personen entstand auf diese Weise unser Verein, um diesen Menschen weiterzuhelfen.

 

Seither hat der Verein mit der Unterstützung und Mitarbeit vieler Menschen Dutzenden Familien geholfen, die Reste ihrer Angehörigen zu bergen. Hunderte weitere Personen erfuhren über das Schicksal bzw. den Verbleib von verschwundenen Angehörigen. Dabei handelt es sich um eine Hilfeleistung, die bis dato die Demokratie nicht erbracht hat. Der politische Übergang nach dem Tod des Diktators Franco beruhte auf dem Vergessen, das im Amnestiegesetz vom Oktober 1977 auch juristisch konsolidiert wurde. Dieses Gesetz wurde mit den Stimmen der linken Mehrheit im Kongress der Abgeordneten verabschiedet und bestimmt im Artikel 2.f, dass sich die Amnestie auch auf Verbrechen bezieht, „die durch Funktionäre und Agenten der öffentlichen Ordnung gegen die Ausübung der Rechte von Personen“ begangen wurden. Auf diese Weise erklärte das Gesetz jedwede Straftat gegen oder Verletzung der Menschenrechte, die vor dem 15. Dezember 1976 begangen wurde, für nicht strafbar.

Aus all diesen Gründen arbeiten wir seit dem Jahr 2000 dafür, unserer Vergangenheit Würde zu geben, Gerechtigkeit einzufordern für jene, die sie verdienen, aber nicht bekamen, und unsere Demokratie zu vertiefen.

 

Die verschwundenen Spanier in den Vereinten Nationen

FÄLLE ERZWUNGENEN VERSCHWINDENS IN SPANIEN

Aufgrund des großen Medienechos der Exhumierung in Priaranza del Bierzo (León) erhielten die Verantwortlichen der Aktion bald Hunderte Briefe, Anrufe und E-Mails. Aus dem ganzen Land kam eine große Anzahl von Fällen außergerichtlicher Tötungen und Verschwindens zusammen, die stets demselben Muster folgten: Entführung – Ermordung – Verschwinden. Daraufhin gründete sich erstmals in Spanien eine zivile Vereinigung, die all diese Fälle kanalisiert und auf Fragen eine Antwort zu geben versucht, während der Staat nie eine gegeben hat. Seit der ARMH im Dezember 2000 beim Innenministerium angemeldet wurde, erarbeiten wir das größte Archiv über Geschichten von Verschwundenen in ganz Spanien. Die Zahlen:

1. Formelle Anfragen mithilfe des Formulars der UNO-Arbeitsgruppe gegen das erzwungene Verschwinden: 1.300 FÄLLE. Alle Fälle sind umfassend dokumentiert, d.h. mit amtlichen Dokumenten zu Geburt, Eheschließung, Militärdienst, etc. Es handelt sich um Suchanfragen vor dem Hohen Kommissar der Vereinten Nationen. Die Daten des Verschwindens beginnen mit dem Staatsstreich vom 18. Juli 1936 und reichen bis zum nicht so weit entfernten Jahr 1959, in dem ein Mann auf dem Almudena-Friedhof (Madrid) erschossen und vermutlich in einem Massengrab auf demselben Friedhof begraben wurde, was noch bestätigt werden muss.

1- Archiv der Fälle erzwungenen Verschwindens der ARMH und Formulare nach Vorbild der UNO

2. Handgeschriebene Briefe: Etwa 200 Fälle. Es handelt sich um handgeschriebene Briefe von Familienangehörigen der Verschwundenen, in denen sie ihre persönliche Geschichte erzählen und gehört werden möchten. In unserer Vereinigung trafen sie auf Personen, die ihr Problem verstehen konnten und nach über siebzig Jahren die Suche nach einem verschwundenen Familienangehörigen versucht haben.

2- Empfangene Briefe über Verschwundene und mit Informationen zu diversen Themen

 

3. E-Mails: Seit dem Jahr 2000 haben wir mehr als 15.000 E-Mails erhalten. Sie kommen sowohl von Familienangehörigen, die einen Verschwundenen zurückfordern, als auch von Informanten aus Hunderten spanischen Dörfern, die uns vom Massengrab ihres Dorfes erzählen. Die Arbeit des ARMH ist es, diese Informationen zusammenzubringen und die Personen zu benennen, die in Hunderten Massengräbern in unserem Land begraben sind. Dank dieser Informanten haben wir Kenntnis von über 400 Massengräbern im ganzen Land. Viele davon hoffen wir zu exhumieren, während andere aus unterschiedlichen Gründen derzeit zerstört werden.

4. Webseite und soziale Netzwerke: Von Anbeginn an waren wir im Internet präsent, denn die neuen Technologien bieten interessierten Nutzern einen schnelleren Zugang zur Arbeit unserer Vereinigung.

www.memoriahistorica.org
www.youtube.com/user/ARMHmemoria
www.facebook.com/armh.memoriahistorica
www.twitter.com/ARMH_Memoria

3. ORGANISATION DER ARBEITSGRUPPE IM ARMH

Die Arbeitsstruktur des ARMH basiert auf der Koordination der Arbeit von über 5.000 Freiwilligen, die seit dem Jahr 2000 Kontakt mit uns aufgenommen haben. Dabei handelt es sich um Familienangehörige, Fachleute und Studenten diverser Disziplinen (Archäologie, Anthropologie, Geschichte, Dokumentation…). Kurz gesagt: Menschen, die ein klares Versäumnis der verschiedenen Regierungen Spaniens in Bezug auf die Menschenrechte wahrnehmen. Das institutionelle Vergessen der verschiedenen Regierungen seit der politischen Transition in Spanien hat an das Gewissen von Tausenden Freiwilligen aus diversen Ländern gerührt. Einer der wichtigsten Meilensteine unserer Vereinigung war das Internationale Arbeits-Camp im Sommer 2002, das über 20 Freiwillige aus verschiedenen Teilen der Welt vereinte und die Öffnung von vier Massengräbern in der leonesischen Provinz El Bierzo ermöglichte.

Dank dieses unschätzbaren menschlichen Kapitals konnte der ARMH seit dem Jahr 2000 über 1.400 Opfer der Franco-Diktatur in mehr als 150 Massengräbern im ganzen Land exhumieren und ihnen ihre Identität zurückgeben. Er hat die Überreste an die Familien übergeben und treibt die institutionelle Anerkennung voran, die diese Personen verdienten und die ihnen seit so vielen Jahren verweigert wird.

4. FINANZIERUNG DER AKTIVITÄTEN DES ARMH

Der ARMH ist eine Nichtregierungs- und Non-Profit-Organisation. An den satzungsgemäß und rechtlich konstituierten Verein zahlt jedes Mitglied jährlich seinen Beitrag, außerdem erhalten wir kleinere Beiträge und Spenden von Einzelpersonen, die in unserem Verein eine lobenswerte Arbeit sehen und ihren wirtschaftlichen Beitrag leisten. Einer der unverrückbaren Grundsätze des ARMH ist, dass die Angehörigen der Opfer keinerlei Kostenbeitrag für die archäologischen Arbeiten leisten müssen. Allerdings bieten diese Familien den Freiwilligen, die an der Grabung beteiligt sind, oftmals Unterkunft und Verpflegung. Selbstverständlich gehen solche Gesten auf die Initiative der Familien zurück. Für die Freiwilligen ist es eine große Ehre, diese schwierigen Tage gemeinsam zu erleben. Die Beziehungen gehen über das Professionelle hinaus und berühren das Zwischenmenschliche.

Zwischen 2007 und 2011 erhielt der ARMH jedes Jahr eine Subvention vom Präsidialministerium, die sich zwischen 45.000€ und 60.000€ bewegte und für Aktivitäten im Zusammenhang mit den Opfern des Bürgerkrieges bestimmt war. Mit dieser Subvention konnten die Kosten für jährlich zehn Exhumierungen in ganz Spanien teilweise bestritten werden. Diese Hilfen wurden im Jahr 2012 eingestellt. Tatsächlich finanzierten diese Subventionen etwa 20% der Kosten der Exhumierungen, während die anderen 80% der Kosten durch die Arbeit von Hunderten Freiwilligen geleistet wurden.


5. AKTIVITÄTEN DES ARMH

Die Ziele des ARMH gemäß Artikel 4 der Satzung sind folgende:

  • Dazu beitragen, ein umfassendes Archiv des Bürgerkrieges zu schaffen, um die historische Erinnerung zu bewahren.
  • Die Erforschung und Verbreitung von Kenntnissen über die Opfer des Bürgerkrieges fördern.
  • Kulturelle Aktionen fördern, anregen und unterstützen, die einen Bezug zu unserer Mission und Aktivität haben, was die Bewahrung und Erforschung der Generalarchive des Bürgerkrieges betrifft.
  • Suche und Lokalisierung, Exhumierung und Identifizierung von Opfern des Bürgerkrieges und der franquistischen Repression.
  • Forschung in diesen Bereichen fördern und koordinieren sowie die Zusammenarbeit mit allen nationalen und ausländischen Einrichtungen anregen, welche sich mit dem Kernthema des Vereins beschäftigen.
  • Als Plattform und Raum zur Begegnung dienen für Forscher, Körperschaften sowie nationale und ausländische Einrichtungen in diesem Forschungsbereich.
  • Alle Archive in einem Zentralarchiv zusammenzuführen, das öffentlicher Forschung offen steht, sowohl in ihren Originalmedien als auch in jedwedem Reproduktionsmedium. Die Konservierung und Bewahrung von Dokumenten in genanntem Archiv würde es dann erlauben, Normen und Mechanismen zu erarbeiten, nach denen die Verbreitung der Datenträger erfolgt, die in Dokumentationszentren zum Einsatz kommen können.
  • Der Verein kann mit anderen nationalen oder ausländischen Vereinigungen Kooperationen eingehen, deren Charakteristiken und Ziele den unseren verwandt sind.
  • Wir arbeiten für die Suche nach den verschwundenen und entwürdigten Opfern der franquistischen Repression.
  • Wir kämpfen für Gerechtigkeit für die Opfer der franquistischen Diktatur mit allen gesetzmäßig erlaubten Mitteln.
  • Wir arbeiten für die öffentliche Anerkennung aller Menschen, die unsere erste Demokratie in der Zweiten Republik geschaffen haben, und aller Männer und Frauen, die während der Diktatur für die Wiederherstellung der Demokratie gekämpft haben.Colaborar en la creación de un gran Archivo de la Guerra Civil, que preserve la memoria histórica.

5.1 KLASSIFIZIERUNG VON FÄLLEN, SUCHE UND ARCHIV DER DOKUMENTATION

Seit dem Jahr 2000 haben wir alle Informationen, die unsere Organisation erreichten, akribisch klassifiziert, digitalisiert und in verschiedenen Datenbanken erfasst. Darunter sind Fälle von Verschwinden, Todesurkunden, Repressionsopfer in Provinz X, etc. Sobald die Suchanfrage von Angehörigen eines Verschwundenen eintrifft, beginnt unsere Recherche in verschiedenen Archiven des Militärs, der Kommunen, der öffentlichen Verwaltung, historische Archive etc. Diese Archive, von Historikern, Forschern und Angehörigen konsultiert, geben einen Eindruck von der schrecklichen Repression, die Spanien sieben Jahrzehnte lang geißelte.

Beispiele vorgefundener Dokumente:


3- Todesurkunden, Militärgericht und Nachricht über Todesurteil.

 

4- Datenbank von eingegangenen Fällen erzwungenen Verschwindens in Spanien.

5- nk mit verurteilten Personen und der Nummer ihres Militärprozesses in der Provinz León.

5.2 EXHUMIERUNG UND IDENTIFIZIERUNG DER OPFER DES BÜRGERKRIEGES UND DER FRANQUISTISCHEN REPRESSION

Die Jahre vergehen und die Zeitzeugen der franquistischen Repression sterben, was die Suche nach einem Massengrab erheblich erschwert. Dank der Dorfbewohner, Archivrecherchen und in einigen Fällen der Informationen, die Angehörige selbst beischaffen konnten, eröffnet sich die Möglichkeit, eine potenzielle Exhumierungsstätte zu lokalisieren und Körper zu bergen, die mehr als siebzig Jahre an dem Ort begraben waren, den die Mörder für sie bestimmten.

Das Desinteresse der Justiz und der demokratischen Regierungen in Spanien hat die Familien der Möglichkeit beraubt, ihre Verschwundenen zu bergen. Darüber hinaus hat es dazu beizutragen, dass die Angst bestehen blieb, mit welcher der Franquismus ihr Leben überzog. Dieses Nichtkümmern beeinflusst das gesamte soziale Netzwerk, das die Lokalisierung und Exhumierung von Massengräbern umspannt. Das geht so weit, dass die Anwohner der Dörfer, in denen der ARMH tätig wurde, die Stimme senkten und sich gewöhnlich umschauten, wenn sie uns ihre Geschichten erzählten; die Angst ist aus ihren Augen noch nicht gelöscht.

All dies erschwert die Ortung der Massengräber. Diese Suche besteht darin, archäologisch das gesamte Areal zu erkunden, das Zeitzeugen als möglichen Bestattungsort der Körper gewiesen haben. Wenn dann die ersten Knochenreste auftauchen, erschließt sich der Bereich der Grabung und man legt nach und nach die Skelette frei. Dieser Prozess ist eine minutiöse Arbeit, die in jedem Schritt dokumentiert werden muss, sowohl in Bezug auf die Lage der Skelette als auch die der Objekte, die an ihrer Seite zutage treten. Die größte Schwierigkeit liegt in der Aufhäufung von Körpern übereinander; eine solche Situation bedeutet, dass die Leichen der Opfer ohne jegliche Ordnung in eine Grube geworfen wurden. Die Notwendigkeit, diese Körper für eine korrekte Identifizierung zu individualisieren, erfordert eine strikte und extrem akribische archäologische Methodologie.

Zu bedenken bleibt, dass nur diejenigen Kontakt mit dem Tatort haben, die an der Öffnung des Massengrabes mitarbeiten. Darin liegt die Wichtigkeit der Dokumentation eines jeden Schrittes während der Exhumierung der sterblichen Reste, denn nur so erhält das Abschlussprotokoll strikte juristische Validität. Deshalb sind außerdem die Brüche, Projektile und Einschusslöcher von äußerster Wichtigkeit, um die Todesursache dieser Personen festzustellen bzw. zu bestätigen. Während der Exhumierung erstattet der ARMH in der nächstgelegenen Kaserne der Guardia Civil Anzeige wegen des Erscheinens menschlicher Überreste mit offensichtlichen Anzeichen von Gewalteinwirkung. Dahinter steht die Absicht, diese Morde in die Hände der Justiz zu übergeben; das Einstellen der Verfahren seitens der spanischen Gerichte lässt die Angehörigen der Opfer weiterhin im Stich und überlässt die Bergung und Identifizierung der Körper zivilen Verbänden wie unserem Verein.

Unser Verein arbeitet mit Hunderten von freiwilligen Mitarbeitern, die ihre Freizeit einbringen, um selbstlos diesen Familien zu helfen; in der Mehrzahl der Fälle haben diese Helfer keinerlei archäologische Vorkenntnisse und sind deshalb ständig auf die Erklärungen und Anweisungen des Archäologen angewiesen, der die Exhumierung leitet und ihren Fortgang überwacht. Der humanitäre Einsatz dieser Freiwilligen löst das Problem einer Menschenrechtsverletzung, das die spanische Demokratie in mehr als dreißig Jahren nicht zu lösen versucht hat.

Das Öffnen eines Massengrabes trägt in sich eine intrinsische pädagogische Tätigkeit. Wir wollen, dass jeder Ort, an dem wir arbeiten, ein offener und öffentlicher Raum wird, ein Ort der Begegnung der Angehörigen mit den Anwohnern und Neugierigen. Die Zuwendung und Aufmerksamkeit des archäologischen Teams erlaubt diesen Personen, aus erster Hand zu erfahren, worin die Wiedererlangung der historischen Erinnerung besteht und was ihr Zweck ist. Die Psychologen, die mit uns am Grund der Massengräber gearbeitet haben, sind sich einig darin, dass es wichtig ist, die Öffnung eines Grabes öffentlich zu machen; für die Angehörigen bringt sie ihre Lieben zurück, und für die Dörfer die Lösung einer Geschichte, von der sie während ihres ganzen Lebens gehört haben.

Die Körper werden einzeln aus dem Massengrab geborgen. Die Knochen jedes Skeletts kommen in eine Kiste mit der Kennzeichnung des Grabes und der Nummer des Individuums. So werden sie für die forensische Untersuchung und zu endgültigen Identifizierung ins Labor gebracht. Auch diese Arbeit ist vollkommen ehrenamtlich, und die forensischen Anthropologen kommen ins Labor des Vereins, um in altruistischer Weise ihren Beitrag zur Wiedererlangung der historischen Erinnerung zu leisten. Wir möchten betonen, dass die ehrenamtliche Leistungserbringung nicht die wissenschaftliche Leistung schmälert: wir haben das große Glück, mit sehr anerkannten spanischen und internationalen Forensikern zusammenarbeiten zu dürfen, die mit ihrem Wissen dabei helfen, den geborgenen Opfern Vornamen und Familiennamen zurückzugeben.

Wenn nötig, fordert der ARMH zur Identifizierung der Opfern DNA-Proben an. Dazu werden den Skeletten ein Fragment des Oberschenkelknochens und zwei Zähne entnommen, die zusammen mit Speichelproben der Angehörigen an ein privates Genanalyse-Labor geschickt werden, womit die freiwillige Arbeit des Vereins ihren Abschluss findet, da das Labor seine Untersuchungen in Rechnung stellt. Diese Kosten, wie auch alle anderen, die bei der Öffnung eines Massengrabes entstehen, übernimmt unser Verein gemäß seiner Prämisse, dass niemand die Suche nach seinen Angehörigen finanzieren muss, da es zuvorderst der Staat sein müsste, der die Reparationskosten der Betroffenen übernimmt und die Menschenrechtsverletzungen des spanischen Bürgerkriegs und der franquistischen Diktatur wiedergutmacht.

Die gesamte Arbeit der historischen Recherche, der Suche und Exhumierung eines Grabes und der Identifizierung der Körper dient einem einzigen Ziel: der Übergabe der sterblichen Rest an die Familien.

AÑO

EXHUMACIONES

Nº VÍCTIMAS

2000

1

13

2001

1

4

2002

12

38

2003

30

238

2004

13

155

2005

10

72

2006

17

220

2007

13

314

2008

24

111

2009

13

80

2010

9

34

2011

6

34

2012

4

17

TOTAL

153

1330

5.3ÖFFENTLICHE ANERKENNUNG DER OPFER, VERBREITUNG UNSERER ARBEIT.

Der Gründungsgedanke des ARMH etabliert die Notwendigkeit, all jenen Personen Ehre zu erweisen, die während des Franquismus ermordet und mithilfe einer Exhumierung geborgen wurden. Das Vergessen, dem die Angehörigen wie auch die Opfer während der letzten 76 Jahre unterworfen wurden, muss behoben werden. Aus diesem Grund sind die Übergaben der sterblichen Reste in Anwesenheit der Familien, Nachbarn und Freiwilligen notwendige Akte. Wir bemühen uns, dass auch die Anerkennung der zivilen und politischen Institutionen deutlich wird, aber nicht immer gibt es die Bereitschaft dazu. Es handelt sich um eine Schuld gegenüber den Familien und den Opfern, die wieder gut zu machen ist.


6- Öffentliche Gedenkakte bei der Übergabe der Reste an die Familien.

Die Verbreitung unserer Arbeit ist auch Teil unserer Hauptabsichten. Daher organisieren wir bzw. nehmen wir aktiv an Kongressen, Konferenzen, Tagungen und Kursen an spanischen und ausländischen Universitäten teil.

Außerdem wollten wir die Republikaner und Republikanerinnen anerkennen, die unsere erste Demokratie während der Zweiten Republik aufbauten; „jenen Würde verleihen, die sie niemals verloren.“ In diesem Sinne organisierten wir gemeinsam mit der Stiftung Contamíname und der Stadtverwaltung von Rivas Vaciamadrid die musikalische Hommage “Recuperando Memoria” („Erinnerung wiedererlangen“). Am 24. Juni 2004 vereinten wir 741 Republikaner und Republikanerinnen, die von 25.000 Menschen umgeben waren, die ihnen jene Ehre bezeigen wollten, die nach dem Ende der franquistischen Diktatur immer noch ausstand.

Wir haben zwei Fotoausstellungen, die wir gratis zur Verfügung stellen. Sie erklären die Natur unserer Arbeit und erzählen ein wenig über unsere Geschichte. Eine Ausstellung schufen wir zusammen mit der Sociedad de Ciencias Aranzadi und der baskischen Regierung, die andere realisierte der Fotograf Eloy Alonso.

Zudem kooperieren wir aktiv mit fotografischen Arbeiten, welche die Familien in den Mittelpunkt stellen, und die Exhumierungen haben bereits viele Räume gefüllt, beispielsweise die Arbeiten von Gervasio Sánchez mit “Desaparecidos”.

Seit dem Jahr 2000 sind mehrere Dokumentationen über die Arbeit des Vereins entstanden. Journalisten und Dokumentarfilmer mit unterschiedlichen Beiträgen und Stilen haben dazu beigetragen, dass man unsere Arbeit in zahlreichen Sektoren von Kultur und Kino kennt. Vom klassischen Dokumentarfilmformat in „Los Nietos“ („Die Enkel“) von Marie-Paule Jennehomme bis zu moderneren und innovativen Visionen wie „The Wave“ von Sara Vanaght und Katrien Vermeire. Oder einfach die Zusammenstellung von Aussagen der Familienangehörigen und Unterdrückten mithilfe einer einfachen Kamera, damit diese wertvollen Informationen nicht verloren gehen.

Die wichtige Mitarbeit von Freiwilligen aus zahlreichen Ländern und aus verschiedenen akademischen Disziplinen hat ebenfalls zur Verbreitung der Arbeit beigetragen. Die Realisierung von Studien- und anderen Arbeiten nach diesen Aufenthalten trägt dazu bei, dass das Wissen, die Erfahrungen und die erlebten Schwierigkeiten während der Zusammenarbeit mit dem Verein in verschiedene Bereiche der Welt vordringen. Wir haben zusammengearbeitet mit Studenten und Freiwilligen aus Ländern wie Japan, USA, Australien, Belgien, Frankreich, Großbritannien und Kanada. Und haben so neue und humanitäre Internationale Brigaden geschaffen.

Unser Verein arbeitet mit anderen Organisationen zusammen, die landesweit hoch anerkannt sind, wie das Centro Superior de Investigaciones Científicas (CSIC) und die Sociedad de Ciencias Aranzadi, mit dem Ziel, den größten Videofonds über historische Erinnerung und Exhumierungen seit 2000 in Spanien zu schaffen.

6. FORDERUNGE DES ARMH

Ein Dekalog für die historische Erinnerung

  1. Die Einhaltung der nationalen und internationalen Rechtsrahmen für die Suche von Verschwundenen des Bürgerkrieges und der Nachkriegszeit überwachen und sicherstellen und offiziell die Untersuchung, Exhumierung und Identifizierung in Übereinstimmung mit den internationalen Protokollen vorantreiben, welche von Archäologen, Anthropologen und Forensikern entwickelt wurden. Es handelt sich um eine grundlegende Arbeit, die wir uns im Bereich der Menschenrecht schuldig sind.
  2. Die Schaffung einer Studieneinheit über die Lage der historischen Erinnerung an Bürgerkrieg und Diktatur in Zusammenhang mit der Lehre über den Bürgerkrieg und die Diktatur im Rahmen der obligatorischen Schulbildung und in den Medien einerseits während der Diktatur, andererseits danach in der Demokratie. Ein wichtiger Teil des Nachdenkens über die Erinnerung ist es, das Wie und das Warum des Vergessens zu verstehen.
  3. Die Anerkennung der Rolle der spanischen Republikaner, die den Grundstein unserer Demokratie legten, als im November 1933 die ersten Wahlen mit universalem Wahrecht in unserem Land abgehalten wurden. Es handelt sich um ein Gründungsdatum, das im gesamten Staat offiziell gefeiert werden sollte, wie es in den wichtigsten Demokratien der Welt geschieht.
  4. Die Annahme eines dringenden Dekrets zur schnellstmöglichen Entfernung aller franquistischen Symbole (Monumente, offizielle Tafeln und Symbole, Straßenbenennungen etc.). Die Strahlkraft dieser Symbole im demokratischen Kontext ist der andauernde Ausdruck der disziplinierten Fähigkeit der konservativen Kräfte, die das Erbe des Franquismus angetreten haben, und der Schwäche der demokratischen Veränderungen.
  5. Die Schaffung eines staatlichen Museums über den Bürgerkrieg und über die Opposition im Franquismus. Dies ist eine weitere Initiative von höchster politischer Bedeutung, welche die Ausgestaltung eines neuen offiziellen Diskurses anstoßen soll. Dieser soll mit der ideologischen Gleichmacherei der Transition aufräumen, in deren Zuge die antifranquistische Opposition mit den störrischsten Reaktionären gleichgesetzt wurde, die das alte Regime unterstützten.
  6. Die komplette Öffnung der Militärarchive, was ihre Digitalisierung einschließt sowie ihre Verfügbarkeit für Interessenten über das Internet. Der freie Zugang der Bürger zu offizieller Dokumentation ist ein Grundrecht, das während vieler Jahre in der Demokratie nicht ausgeübt werden konnte, und er ist von grundlegender Bedeutung für die Personen, die ihre Familienangehörigen finden möchten.
  7. Die Annullierung aller Ermittlungsverfahren des Franquismus, die dazu führten, dass über 50.000 Republikaner nach dem Ende des Bürgerkrieges erschossen wurden. Diese Verfahren wurden von Gerichten ohne legitime Rechtsgrundlage eingeleitet. Den guten Namen dieser Bürgerinnen und Bürger zu rehabilitieren, ist eine unumgängliche symbolische Anerkennung.
  8. Die Kennzeichnung aller öffentlichen oder privaten Bauwerke, die von politischen Gefangenen errichtet wurden, sowie Vorkehrungen für eine Entschädigung der Überlebenden, zu der alle privaten Unternehmen beitragen müssten, die sich durch Zwangsarbeit bereichern konnten. Im Mittelschiff der Kathedrale im Tal der Gefallenen soll eine Ausstellung darüber informieren, von wem, wie und warum sie gebaut wurde, und an die 12.000 politischen Gefangenen erinnern, die zur Arbeit an diesem Bauwerk gezwungen wurden.
  9. Die Einrichtung einer Historikerkommission, die nach dem Vorbild der Wahrheitskommissionen eine große Studie des Bürgerkriegs und der Diktatur erarbeiten soll, welche danach als offizielle Version der Vorkommnisse zugelassen und vom Parlament ratifiziert werden soll.
  10. Die Durchführung eines großen öffentlichen Aktes der Anerkennung für all jene Frauen und Männer, die für die Verteidigung der Freiheit und der Demokratie kämpften, an dem alle ranghohen Institutionen des Staates teilzunehmen haben.